We´ve got the stuff dreams are made of !
Lorsque l'on a croisé à de rares fois sur sa route de collectionneur, LA PIECE qui vous a fait chavirer, sans conclure son échange ou son achat, elle devient peu à peu obsessionnelle et l'on désespère souvent de mettre un jour la main dessus. Et puis, comme souvent, au moment où l'on s'y attend le moins, un concours de circonstance la met à votre portée et c'est alors une joie proportionnelle à l'attente qu'elle a suscitée.
Voilà plus de vingt ans que j'attendais de faire entrer cette épinglette dans ma collection, c'est chose faite depuis peu et c'est avec une vive satisfaction que je peux admirer et apprécier ce morceau de bravoure, cet objet exemplaire, véritable emblème de l'insigne en émail grand feu.
Je la présente donc comme un des fleurons à détenir pour tout amateur d'émail, tout dans cette pièce tend vers la perfection, sa qualité de finition bien sûr, mais aussi sa taille, son visuel, la couleur de ses émaux, le sujet et sa légèreté graphique renforcée par les parties évidées.
Ce pin's est américain, à l'initiative d'un magasin spécialisé Cinéma à Los Angeles, CINEMA COLLECTORS :
Signature de dos du pin's
Cette pièce est tellement fameuse qu'elle a fait l'objet de copies assez faciles à identifier par une différence d'émaillage mise en évidence ci-dessous ( cliquer sur chaque image pour agrandir )
Ces copies présentent néanmoins le même niveau de qualité que l'original, seul le visuel est différencié, la version première est plus légère, plus aérienne. Ces 2 versions méritent de figurer en bonne place dans une collection.
Ci-dessous deux prises de vues sous un angle différent pour apprécier les jeux de lumières rendus par les émaux, le polissage et la dorure parfaite de cette pièce d'exception. Une petite merveille.
En contrepoint voici une version zamak de ce pin's, double moule, qui ne supporte pas pour moi la comparaison. La reproduction du dessin n'a pas la qualité de la version EGF et le phylactère a moins de légereté. Ceci prouve qu'il est possible de faire mieux avec une technique de fabrication moins aisée.
Ce pin's Marilyn a tant marqué les esprits que l'on en trouve régulièrement des variantes moins ambitieuses en taille et en découpage mais gardant la même idée directrice : Marilyn reine de la pellicule celluloïde.
Lundi 26 septembre 2016
Un restaurant de La Croisette à Cannes, au 52 du Boulevard de la Croisette, est à l'origine de cette très belle pièce, fine et bien découpée, reprenant la pose iconique de Marilyn dans "The seven year itch" ( "7 ans de réflexion" ) .
Billy Wilder se doutait-il qu'il créait, avec cette scène de la bouche de métro, une image aussi forte marquant profondément la symbolique du 7ème art ?
Toujours est-il que c'est cette référence qui revient comme un gimmick comme emblème du cinéma.
Au dos de ce petit joyau vous trouverez la signature PIN'S TOP.
Date de dernière mise à jour : 04/01/2022